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Situation humaine

La population est d'environ 3000 personnes. 

Le taux de croissance est d'environ 2,5% par ans. Ce taux de croissance est toutefois perturbé par le fort taux de migration des personnes adultes de sexe masculin. Ces hommes partent du village parce qu'ils manquent de moyens et doiventt rouver du travail ailleur.

Le taux de mortalité infantile (entre 0 et 2 ans) a fortement baissé depuis la création d'un dispensaire en 1991. Il y a donc de plus en plus d'enfants dans le village ce qui pose des problème d'infrastructure (ecole par exemple)

Le taux de scolarisation est faible (6% des enfants d'âge scolaire vont à l'école) a cause du manque de classes et de professeurs. Toutefois le nombre d'alphabétisés est un peu plus important grâce à la création d'un centre d'alphabétisation fonctionnelle.

Le taux de maladies invalidantes est d'environ 5% (lèpre, onchocercose). Les maladies communes sont du type diarrhéïque, vers de guinée, paludisme, rougeôle, artériosclérose; rhumes et angines en saison froide.

Du point de vue agricole, les cultures vivrières sont le mil (ou millet), le sorgho et l'arachide. Le jardinage (oignons, tomates, haricots, tabac) autrefois pratiqué est presque totalement abandonné à cause du manque d'eau. Certains produits sont toutefois encore cultivés durant l'hivernage: gombo, harachide,aubergines, tomates et haricots. L'élevage est relativement important (1000 bovins et 500 ovins) entraînant des migration vers le sud à la recherche de point d'eau dès le mois de novembre. Les moutons et les chèvres sont dispersés dans les hameaux de culture.

La culture attelée est utilisée (ânes et charrettes). II y a environ 20 charrettes dans le village mais pas de charrue. On compte une dizaine de chevaux de selle.

Beaucoup de familles partent du village mère de Maréna pendant l'hivernage pour se disperser dans les hameaux (Balala, Fantanbougou, Yeribougou, Guenoumadji. Sébéninkili et Boféni) à cause du manque d'eau et de l'appauvrissement des sols autour du village. Ces hameaux sont éloignés de 15 à 35 km du village, au sud, le long de la rivière Daroumé. Elles reviennet ensuite au village après l'hivernage.

Du point de vue artisanal, trois familles de forgerons fabriquent les outils traditionnels (dabas, fusils et haches), les portes, les fenêtres et les mortiers pour la cuisine: une famille de cordonniers confectionne les chaussures, les étuis de couteaux, les mors... Tous les villageois se transforment à l'occasion en puisatiers pour le creusage de puits traditionnels. Les puits modernes sont également l'oeuvre des villageois. Deux forages équipés de pompes à main de marque INDIA ont été réalisés dans le village en 1985 et 4 autres par la suite. Cependant, il n'y a toujours pas assez d'eau.

Le village est dirigé par un chef de village qui a le pouvoir traditionnel. II s'agit de BA GNOUGOU DIARRA depuis 2002. II est assisté de 8 conseillers et de 12 responsables politiques. Les chefs de famille sont chargés de faire appliquer les décisions prises par le chef de village en commun accord avec les responsables politiques et administratifs.

Les comités politiques sont représentés par l'UDPM, l'UNJM et l'UNFM. Le pouvoir politique est exercé par le comité du village et contrôlé par le bureau de la sous section de Séféto. Les conseillers et le chef du village représentent le chef d'arrondissement au niveau du village (collecte des impôts).

Une association villageoise traditionnelle appelée 'TON' existe au niveau du village. Son rôle est de réaliser des travaux villageois.


II existe une ébauche de pharmacie villageoise, un petit 'dispensaire', une 'maternité' servis par un infirmier et une matrone engagés et rémunérés par le village. Ces installations ne demandent qu'à se développer.

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