MARENA
KAARTA
Situation historique
La population est constituée essentiellement de Bambaras ayant quitté la région de Ségou vers les années 1750 ou peut-être même avant cette date. Après un arrêt dans le Fouladougou, au village de Bambaran (Minkaré), les anciens ont continué leur route vers Souadjé, puis ont traversé la rivière Baoulé. Ils se sont installés au hameau de Dialakoumé pendant quelques années mais à la suite d'une guerre avec les Peuhls et les Massassis du Kaarta, ils ont été contraints de migrer vers Guesséou et à cause de mésentente avec les habitants des lieux, ils ont enfin constitué le village de Maréna, à 7 km à l'est de Guesséou.
C'est à la suite de la défaite du roi Dah Monzon de Ségou que les ancêtres ont successivement occupé:
- Sangaran qui tire son nom du sifflet qu'utilisent les chasseurs (instrument de communication).
- Dombla, ici, la population est restée longtemps malgré plusieurs tentatives de départ. Après plusieurs essais infructueux de départ, le village prit le nom de Don Bla qui signifie 'laisser ce jour pour un autre'.
-Tikan dans le Bélédougou avec séparation entre deux chefs (frères): N'Tigan Mafing (petit frère) et N'Touffan Doiry (grand frère).
* Après la séparation, le grand frère se dirigea vers l'est et fonda le village de Mourdia par le canal de son fils Faly.
* Le petit frère créa le village de Karkile.
Devenue très forte, la population fonda plusieurs villages dont les plus connus et les plus importants furent Minkaré, N'Soidié; Guesséou, Kontéla, Manssala, Bobougou, Diarracoumbé (lieu de rencontre des Diarra) et Robané. C'est précisément après la fondation de N'Soidié et Guesséou que le village de Maréna vit le jour, 7 km à l'est de Guesséou.
Créé vers les années 1873, le village a été tour à tour dirigé par: - Bourama DIARRA
- Moribafing DIARRA
- Ba Zan DIARRA 3 ans (à partir de 1912)
- Bouramou Djan DIARRA 33 ans (à partir de 1915)
- Garaba Djan DIARRA 3 ans (à partir de 1948)
- Namaké DIARRA 16 ans (à partir de 1951)
- N'Golo DIARRA 23 ans (à partir de 1967)
- Bôh DIARRA 11 ans (à partir de 1990)
- Bagnougou Diarra (à partir de 2002)
Le mot de 'MARÉNA' vient du mot bambara 'maré' qui est utilisé lors du défrichage d'un champ. Maréna signifie donc notre terre qui est déjà cultivée, notre propre champ'.
La population n'a pas été colonisée par d'autres groupes ethniques comme les peuls ou les malinkés.